Anciens torchis – Comment éviter des travaux inutiles

Un torchis est composé de terre, de sable et de fibres animales ou végétales (et parfois de chaux).

Il n’est pas rare de trouver dans des anciennes maisons un torchis sous une fine couche de plâtre ou de chaux (et dix couches de papiers peints :-). La fine couche blanche peut, dans certains cas, s’enlever très facilement. La couche brun clair du dessous, parfois plus compliquée à enlever est très poussiéreuse et occasionne des aller-retours importants à la déchèterie. Pourquoi, dans ce cas, ne pas s’éviter un travail éreintant et garder cet couche ?

Quand et pourquoi garder un ancien torchis sur son mur ?

Décaper un ancien plafonnage

Pour savoir si on peut garder l’ancien torchis ou si on doit l’enlever, on observe s’il y a des traces d’humidité, des moisissures et on tapote pour entendre si ça sonne creux. Les parties abîmées et qui ne tiennent pas doivent être retirées. Si plus de 40% de la surface est altérée, on enlève tout.

Dans le cas contraire, il peut s’avérer très utile de garder cette couche et de la réhabilité. C’est avantageux sur le plan économique, le temps de travail (pour les auto-constructeurs 😉 et la poussière.

Composés d’éléments naturels, ces enduits doivent être réparé avec des éléments de même nature. Les matériaux naturels ont la particularité d’être souples et perspirants ; ils ne se marient pas toujours à merveille avec des matériaux conventionnels plus rigides et/ou fermés à la vapeur d’eau.

Pour nous, le plus simple pour réparer un ancien plafonnage est de travailler avec des mélanges de terre crue (argile, sable et paille) que vous trouverez dans les commerces spécialisés en éco-construction. Un enduit de base à l’argile est parfaitement indiqué pour ce travail. Vous comblez les parties manquantes et souvent nous revenons sur la totalité de la surface avec une fine couche pour homogénéiser l’absorption pour la couche suivante. Dans certains cas, nous appliquons un treillis de renfort.

Quelle finition sur un ancien torchis ?

Les anciens torchis peuvent être recouverts de plusieurs façon. L’idéale étant bien entendu de rester dans une gamme de produits souples et pas trop fermés à la vapeur d’eau. On se dirigera alors vers un enduit de finition en terre crue, à la chaux ou en plâtre naturel.

La finition en terre crue sera la plus optimale pour conserver l’avantage de régulation de l’humidité ambiante. Cette finition est composée exactement des mêmes matériaux que la couche de base, mais contient plus de sable (plus fin) pour renforcer sa tenue face aux coups et à l’usure. Disponible dans différentes teintes, cette finition en terre évite de devoir appliquer une peinture.

La finition à la chaux se fera avec une chaux aérienne ou éventuellement avec une chaux naturelle hydraulique NHL 2 (la plus légère et souple des chaux hydrauliques). Ces enduits peuvent être teinté dans la masse ou repeint avec une peinture à la chaux.

La finition au plâtre naturel s’applique en très fine couche. Elle donne un aspect moderne et peut être repeint avec tout type de peinture, moyennant l’application du primaire adéquat.

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